L’Assemblée nationale rend hommage, ce jour, à Mamy Rakotoarivelo, son ancien président. Un bref passage avant son enterrement.
Dernier hommage. La dépouille de Mamy Rakotoarivelo, ancien président du Congrès de la Transition et proche de Marc Ravalomanana, décédé vendredi à son domicile à Ankadifotsy, est à l’Assemblée nationale aujourd’hui pour un dernier hommage en sa qualité d’ancien chef d’Institution.
À part les différentes personnalités politiques et hauts gradés de la Nation qui devraient être présents à Tsimbazaza, la grande famille de l’Assemblée nationale sera présente pour lui faire ses adieux. Un culte se tiendra également à l’église luthérienne d’Ambatovinaky, avant l’enterrement à son tombeau familial de Talata-Volonondry.
Décédé le 28 juillet, on ne sait pas encore quelle est la cause de sa mort, bien que la thèse du suicide n’est pas mise à l’écart. D’après une source auprès des Forces de l’ordre, aucun résultat ne leur est encore parvenu : « Le rapport d’autopsie n’est pas encore en notre possession. Toutefois, l’enquête suit son cours et d’autres personnes ont été convoquées pour que l’on puisse entendre leur version et ce qu’elles savent sur cette affaire ».
Examens approfondis
D’après le commissaire principal Jean de Matha Rakotondrasoa, chef de service central des affaires criminelles auprès de la direction de la police judiciaire, la mort de cet ancien chef de la mouvance Ravalomanana est estimée vers 11 heures. « D’après le constat, l’on peut affirmer qu’il est mort dans sa chambre », a-t-il déclaré. C’est aux alentours de 15 heures et demi que le corps sans vie de Mamy Rakotoarivelo a été ramené au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-HJRA) pour subir des examens plus approfondis.
Selon le commissaire Rakotondrasoa, « une plaie pénétrante faite, probablement, par une balle a été constatée sur sa tête. Seul le rapport d’autopsie pourra nous dire ce qui s’est réellement passé ». La domestique du défunt a, quant a elle, relaté que deux coups de feu ont retenti de la chambre de son patron, ce qui l’a amenée à s’y rendre. Après avoir vu la scène du crime, elle a immédiatement alerté les Forces de l’ordre. L’employée de Rakotoarivelo a été entendue le jour même pour ouvrir l’enquête et a fait sa déposition.
Loïc Raveloson