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Santé – Six cas de rage canine enregistrés

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La transmission de la rage animale semble être connue ou suspectée dans la région d’Analamanga. La maladie peut être prévenue à condition de s’y prendre.

Alerte à la rage canine. Depuis le 13 septembre, selon le communiqué du ministère de la Santé publique hier, six cas de rage canine confirmés ont été enregistrés dans la région Analamanga. Aucun district n’a été épargné. Un cas de rage canine a été confirmé dans le fokontany d’Antsa­raray-Ambohima­narina, dans la commune urbaine d’Antananarivo. Un autre a été enregistré dans le district d’Ambohidratrimo, dans le fokontany d’Ambato­lampy Tsimahafotsy. Tandis que deux autres cas ont été constatés dans chaque district d’Atsimondrano et d’Avara­drano. Les cas de rage survenus à Atsimon­drano a été identifié dans le fokontany d’Ambohima­mory, commune Andranona­hoatra et dans le fokontany de Tan­jom­bato, commune de Tanjom­bato. Les fokontany d’Antsinanan-tsena et d’Ambatofotsy, commune de Sabotsy Namehana, ont été infectés par cette maladie, dans le district d’Avaradrano.
Le ministère de la Santé publique lance ainsi un appel à toutes les personnes ayant été mordues ou ayant été en contact direct avec des chiens suspects, pour être prises en charge par le vaccin antirabique.

Centre de traitement
« La rage déclarée humaine ou animale est mortelle, d’où l’importance cruciale du traitement antirabique, pour les personnes mordues ou en contact avec un chien mordant. Ce traitement antirabique est gratuit », lance le communiqué du ministère de la Santé publique. La Grande île dispose trente et un centres de traitement antirabique dans les 22 régions.
Mais, le problème de fond persiste dans la lutte contre cette épidémie. « Il faut au moins payer 30 000 ariary pour faire vacciner un chien. Cette somme n’est pas à la portée de tout le monde en cette période de soudure », se plaint Vololomanitra Andria­narisoa, habitant d’Ambohi­manarina. Tandis que les communes notamment rurales n’ont pas pour l’instant, aucun budget pour lutter contre les chiens errants. « Le budget communal reste dans le rouge alors que les aliments et les médicaments pour éliminer les chiens errants coutent chers », a confié un responsable de la commune d’An­dra­nonahoatra. Une source au sein du ministère de la Santé publique a avancé face à cette plainte qu’une négociation avec le ministère de l’Élevage est en cours pour lutter contre cette maladie.


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