Une atmosphère délétère donnant de l’ampleur à l’insécurité. « Une incursion de politicien menace sérieusement la sécurité à Betroka », interpelle le lieutenant-colonel Théodule Ranaivoarison, commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la région Anosy.
Il révèle que deux pactes villageois, connus sous l’appellation Dina, censés préserver la sécurité et veiller à la paix ainsi qu’à l’harmonie sociale se retrouvent aujourd’hui dans une situation conflictuelle. Deux tribus bien distinctes sont majoritaires dans chacun des pactes. Si le Dinan’ny Zanaky Mangoky, dans lequel est largement représenté le peuple Antevondro, est présent depuis longtemps, celui
baptisé Fitambara, mis en place depuis près de deux ans, de par l’initiative du député Nicolas Randrianasolo, élu à Betroka, est constitué
majoritairement par la tribu Antevondro.
« La mise en place d’une plateforme de sécurité communautaire, où seront représentés les autorités, les notables ainsi que les organisations de la société civile est une solution toute indiquée », indique le colonel Théodule.
Andry Manase