La 13e édition du Trophée du jeune entrepreneur a été lancée, hier. Les petites entreprises pourront concourir grâce à de nouveaux paramètres.
Ouverture. La treizième édition du concours « Trophée du jeune entrepreneur » (TJE) est sur les starting blocks. C’est dans l’optique de valorisation du tissu entrepreneurial du pays que la BNI Madagascar a procédé , hier, au lancement du TJE pour l’année 2017. Pour cette nouvelle édition, le concours se consacrera surtout à un principe d’ouverture. Si l’inscription au concours pour les douze premières éditions étaient réservées à des entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à cent millions d’ariary avec plus de deux années d’exercice, à partir de cette année, ces paramètres ont été revus à la baisse pour permettre à un plus grand nombre d’y participer.
Dorénavant, fixées à soixante millions d’ariary et une année d’existence, ces conditions offriront l’occasion aux plus petites entreprises de concourir pour le fameux trophée. Entreprises qui auront jusqu’au 16 octobre pour déposer leur candidature auprès de l’une de la soixantaine d’agences de la BNI Madagascar à travers tout le pays. « L’esprit d’entreprise mérite d’être encouragé, car il contribue pour beaucoup dans la dynamique économique du pays » souligne Ndrina Ralaimanisa, Directeur des relations publiques.
Tremplin
L’accompagnement des entreprises étant au centre des principes de la banque, elle attribuera, comme chaque année, un crédit à taux zéro au lauréat du TJE 2017 afin de lui servir de tremplin. Par ailleurs, le concept de trophée régional ou intermédiaire sera aussi mis en place pour récompenser les plus méritants suivant les appréciations d’un jury composé d’experts en économie en entrepreneuriat issus, entre autres, du staff de la banque et du ministère de l’Industrie. « L’intégrité, le professionnalisme ainsi que l’engagement et l’esprit d’équipe, sont des variables importantes qui seront prises en compte lors des sélections de dossiers », selon le directeur des relations publiques. L’entrepreneur qui aura rempli toutes ces conditions tout en étant âgé de moins de quarante ans succèdera donc à Miora Raharimanana ( lauréat 2015) et sa société de solutions bureautiquse ou encore à Sodimilk d’Andry Raveloson (lauréat 2016).
Harilalaina Rakotobe