Paradoxe. 90% de la superficie totale de la Grande île restent encore inexploités alors que bon nombre de la population malgache ne disposent pas du minimum de terrain aménageable et exploitable. Environ 60% de la population rurale qui s’active dans le domaine de l’agriculture, n’ont pas de terrain à leur titre alors que l’on considère la terre comme un levier de développement social et économique. Ainsi, afin de pouvoir améliorer la gestion foncière, la politique de la réforme foncière est adoptée, d’où la sortie de la deuxième lettre de la politique foncière.
Il faut donc favoriser l’application de son contenu qui apporte de nombreux changements sur la pratique foncière, comme la facilitation des procédures pour l’obtention d’un titre foncier. Le service des domaines, en collaboration avec la région Vakinankaratra, vient d’organiser un atelier durant lequel divers participants ont pu discuter, point par point, des avantages et des inconvénients de la réforme foncière.
« Outre la lutte contre la corruption qui salit la réputation des services fonciers, la gestion transparente et la définition de l’exploitation foncière pour tous ont été au menu du groupe de travail qui vise l’attribution de terrain correspondant au besoin de chaque citoyen », explique Lovasoa Claudia Rakotoarison, chef du service régional des domaines dans le Vakinankaratra. Le développement de l’agriculture par famille pour combattre la malnutrition et la gestion des richesses naturelles, afin d’harmoniser le développement de base, figurent aussi dans cette lettre de réforme foncière. Elle sera appliquée après la récapitulation des données et des informations obtenues dans chaque région.
Angola Ny Avo
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Politique foncière – La deuxième réforme discutée
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