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Anosizato – L’attaque d’une société fait deux morts

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Six bandits munis d’armes automatiques venaient de faire irruption dans la société Vita Plast à Anosizato lorsque la gendarmerie a débarqué. La bande a été frappée de deux morts, lorsqu’une fusillade a éclaté.

Les balles ont sifflé aux oreilles à Anosizato Antanimenakely dans la nuit de vendredi à samedi. Tombée nez-à-nez avec les forces de gendarmerie, une escouade de cambrioleurs a essuyé des tirs meurtriers. Le bilan fait état de deux morts. La société Vita Plast a été le théâtre de ces scènes de film. Perchés sur le toit de l’entrepôt de l’entreprise, les membres du gang armé cherchaient une brèche pour s’y introduire, lorsque des gendarmes du poste avancé d’Anosizato sont venus à la rescousse. Aux alentours de 23 heures, des tirs cadencés ont secoué les environs.
L’opérateur économique, propriétaire de la société Vita Plast habite dans l’enceinte assaillie. Réveillées par les crépitements des feuilles de tôles, les personnes sur place ont flairé la présence des assaillants, et ont alerté la gendarmerie.
« Nous avons été avertis juste à temps. L”intervention était du coup, immédiate. En débarquant dans la propriété, les éléments dépêchés sur les lieux ont été accueillis dans un déluge de feu. Ils ont alors riposté avec leurs armes », déclare le chef d’escadron Andria­mizana, commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie de Tana ville.

Difficile identification
Les malfaiteurs en ont eu pour leur grade en se mesurant aux hommes du poste avancé de la gendarmerie à Anosizato. Frappés de projectiles en pleine poitrine, deux des assaillants ont trouvé la mort dans la fusillade. Leurs quatre complices ont quant à eux, réussi à se faire la malle. En revanche, ils n’ont rien pu emporter.
Les fuyards ont utilisé des échafaudages pour pénétrer dans la société prise pour cible. C’est par ce même chemin qu’ils ont battu en retraite lorsque les gendarmes leur ont donné du fil à retordre. Aucune arme n’a été retrou­vée sur les deux individus abattus. Les premières analyses balistiques révèlent que leurs comparses en fuite avaient des pistolets automatiques de fabrication artisanale.
Les deux hommes tombés sous les balles des gendarmes, sont âgés d’une trentaine d’années. Leur identification est, en revanche, une autre paire de manche. La gendarmerie semble tomber sur un os du fait, qu’ils n’avaient sur eux aucune pièce d’identité.
Très tôt samedi matin, les corps ont été amenés à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona où une autopsie sera pratiquée.
Jusqu’à hier, les familles des défunts n’ont pas encore donné signe de vie.


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