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Environnement – Le «biodégradable» à définir

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Certains sacs en plastique inférieurs ou égal à 50 microns sont de retour. Ces sacs, dits biodégradables, ne respectent pas les normes.

Le courant ne passe pas entre les trois ministères. Les sacs dits «biodégradables» inondent les marchés de la
capitale. Ils  sont encore en matière inférieure ou égale à 50 microns, selon le constat  du  ministère de l’Environ­nement, de l’écologie, de la mer et des forêts. «Nous avons  déjà signalé que les industries productrices de sachets en plastique biodégradables d’une épaisseur supérieure à 50 microns étaient soumises à l’obtention préalable d’une autorisation environnementale signée par le ministre chargé de l’Environ­nement», a expliqué Edmée Christine Ralalaharisoa, directeur général de l’Envi­ronnement joint au téléphone, hier.
Elle a précisé que la production et la commercialisation de ces produits étaient  interdites, et le ministère du Commerce et de la Consom­mation est en charge du contrôle de  commercialisation, tandis que le ministère de l’Industrie s’occupe du contrôle des productions, si les services des douanes doivent contrôler l’importation.
Selon encore son explication, le ministère de l’Environnement n’a encore reçu aucune des fiches  techniques de ces  produits. «Nous n’avons pas encore  reçu de demande d’autorisation environnementale venant des industries productrices de sacs biodégradables». Interrogée sur les mesures et sanctions que le ministère de l’Environ­nement va prendre à l’encontre de ces infractions, le directeur général de l’Environ­nement a indiqué que «le ministère a fait appel aux deux autres ministères pour assurer le bon fonctionnement du contrôle».

Infractions en hausse
La synergie entre les trois ministères semble inexistante. Depuis l’application des décrets d’interdiction des sacs en plastique inférieur ou égal à 50 microns en octobre, les trois ministères semblent prendre des mesures indépendamment les uns des autres, et celles-ci sont, presque contradictoires. Le flou règne sur la détermination des sacs interdits par la loi. Aucun de ces trois ministères n’a pu se doter de  l’appareil pour identifier les sacs qu’une semaine après la mise en application du décret.
De plus, la commercialisation des sacs en plastique interdits par le décret continuent dans certains marchés de la capitale.


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