Placé en détention préventive à la maison d’arrêt d’Antanimora depuis le 30 septembre pour traite de travailleuses, l’ex-député Camille Omar El-Mektoub devait être fixé sur son sort, hier. Alors que le verdict était tant attendu, le tribunal correctionnel ne s’est pas encore prononcé. L’avocat de l’ancien parlementaire a formulé une demande de mise en liberté provisoire, mais celle-ci n’a pas encore été retenue. Le prévenu doit, de ce fait, attendre le jugement sous les verrous, encore quelques jours de plus.
Ce rejet de la demande de mise en liberté provisoire de Camille Omar El-Mektoub n’est pas une première. La semaine passée, lors du procès, la défense a demandé à ce qu’il soit relâché, mais cela n’a pas abouti.
Gérant de la filiale malgache d’une compagnie de recrutement, basée en Arabie Saoudite, l’ex-député s’est fait cueillir par la police criminelle fin septembre à Mahazoarivo, lorsque des mouve- ments suspects de jeune femmes, qui se sont avérées être des ouvrières et qui voulaient s’envoler pour les pays du Moyen Orient, ont mis la puce à l’oreille du Premier Ministre. Du coup, il à mis la police sur l’affaire.
L’envoi de main-d’œuvre malgache dans ces pays qualifiés de dangereux est gelé depuis 2013. Le prévenu est soupçonné d’avoir enfreint cette décision du gouvernement.
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Traite de travailleuses – L’ex-député El-Mektoub maintenu en prison
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