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Après les attentats de Paris, un individu arrêté pour suspicion de terrorisme

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Un individu soupçonné d’être lié à Daesh, un réseau qui a fait cent trente morts à Paris, a été arrêté à Tana ce week-end. Des indices incriminants ont été trouvés sur son ordinateur.

La chasse aux terroristes fait tâche d’huile à Mada­gascar, après l’attentat ayant fait cent trente morts et trois cent cinquante-deux blessés en France, dans la soirée du 13 novembre. Un terroriste présumé a été arrêté en plein Tana, ce week-end. Soup­çonné d’être en relation avec l’organisation terroriste état islamique, Daesh qui a revendiqué la vague d’attentats qui a mis à feu et à sang les agglomérations ciblées par l’attaque, le suspect est actuellement placé en garde à vue à la brigade spéciale de la gendarmerie au Toby Ratsiman­drava.
Lors d’une perquisition effectuée à son domicile, les limiers qui avaient remonté ses traces, ont saisi du matériel informatique. En scrutant les données stockées, ils ont mis la main sur des contenus compromettants, à l’instar d’une collection vidéo des actes terroristes les plus sidérants.
Fiché par les autorités françaises, l’individu pris dans les filets a été tenu à l’oeil depuis un certain temps. Il a été placé sous surveillance électronique depuis qu’il est dans le collimateur. Faisant l’apologie sur les réseaux sociaux du terrorisme islamique, en l’occurrence l’hécatombe qui a frappé de plein fouet la capitale française dans la nuit du 13 au 14 novembre, le quidam a attiré l’attention des cellules anti-terroristes.
Plus tard, des courriers électroniques qu’il a échangés jusqu’en Syrie, où le Daesh affirme toute sa puissance, tendaient à préciser la thèse d’une possible relation avec l’organisation terroriste État islamique qui a frappé au cœur de la France.
Envergure
Originaire d’un pays de l’Asie du Sud-est, le suspect est un ressortissant d’un pays européen. Des informations filtrées au compte goutte révèlent qu’il devrait être livré incessamment aux  enquêteurs français, spécialistes de l’anti-terrorisme, vu l’envergure de l’affaire à laquelle il est mouillé.
Dans la nuit du vendredi 13 décembre, une série de fusillade et d’attaques-suicides en île de France secoue le monde entier. Trois kamikazes ont ensuite activé leurs ceintures d’explosif à l’extérieur du stade de France, où le président François Hollande  assistait à un match. Quasi-simultanément, plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements parisiens, ont été le théâtre d’une effusion de sang, lorsque trois terroristes brandissant des mitraillettes ont arrosé de balles les personnes qui se trouvaient sur les terrasses de cafés et de restaurant des environs. Incluant des prises d’otage, l’assaut de la salle de spectacle du Bataclan qui s’ensuivit, où mille cinq cents spectateurs assistaient au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal, a été le plus dramatique.
Une Malgache est répertoriée parmi les personnes tuées dans l’attentat. Il s’agit de Stella Verry Soanirina, médecin, ayant exercé en France. Une humanitaire française, Véronique Geoffroy de Bourgies, fondatrice d’une ONG active à Madagascar a également perdu la vie lors des attentats.
Depuis, plusieurs autres attentats ont eu lieu à travers le monde, presque tous revendiqués par Daesh. Le fait que Madagascar est un pays de transit aux terroristes pour échapper à Interpol, a été longuement débattu lors des deux dialogues de défense organisés cette année par les Forces armées, à l’académie militaire, puis au Cercle Mess de Soanierana.


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