Retour de manivelle pour des bandits de grand-chemin, ayant fait plonger dans la terreur des localités périphériques du district de Befotaka. La semaine passée, sept individus activement recherchés, dont un dahalo notoire, alias Kaely, ont été lynchés à mort par le fokonolona.
Deux fusils de chasse ont été retrouvés sur le prétendu chef dahalo. En guise de trophée, les personnes qui l’ont exécuté lui ont coupé l’un des bras pour l’exhiber ensuite dans les rues de leur village.
Kaely et sa meute de vingt-cinq miliciens en ont eu pour leur grade mercredi, en se repliant dans la forêt d’Ampandriatafika, où ils ont créé un véritable marché où ils écoulent leur butin.
Les y ayant pris en tenaille sur deux fronts, le fokonolona a infligé une sévère correction à Kaely et ses hommes. Tombé entre les griffes des villageois, le caïd a été abandonné à son sort par ses compères.
« Le lendemain et le surlendemain, Ranotsara et Ankarampotsy Beharena étaient le théâtre du même scénario. Cinq autres bandits ont été tués lorsque le fokonolona a laminé leurs bandes », lance Rufin François Georges Razafitsiosa, maire de la commune rurale de Befotaka-Sud.
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Befotaka-Sud – Le bras d’un chef dahalo arraché
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