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Itaosy – Rapt du fils d’un pasteur

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Le fils de quatorze mois d’un pasteur a été enlevé par deux femmes de sa communauté religieuse à Itaosy. Elles ont réclamé dix millions d’ariary pour sa libération.

Le rapt du bébé de quatorze mois d’un pasteur d’une communauté religieuse à Itaosy a tourné court. Samedi, deux jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années, ont été jetées à la maison d’arrêt d’Antani­mora, lorsque la section 1 de la brigade criminelle a débusqué le kidnapping. Deux autres personnes ont, pour leur part, bénéficié d’une mise en liberté provisoire, dont une quinquagénaire, gérante d’un centre d’accueil pour orphelins à Tanjombato, à qui les ravisseuses avaient confié le petit garçon pendant sa captivité. Un employé d’une station de télévision qu’elles ont montré comme étant leur compice, lorsqu’elles l’ont croisé dans un arrêt-bus à Antani­mena, lors de leur arrestation a également été disculpé. Le rapt a été commis mercredi matin, à Amba­vahadi­tokana Itaosy, pendant l’absence du pasteur et de son épouse.

Rançon
En partant, ces derniers ont confié le bébé aux bons soins d’une aide familiale. Après avoir guetté le couple, une jeune femme de vingt-deux ans qui avait mis au point le kidnapping, est venue frapper à la porte. Elle a expliqué à la nénenne qu’elle devait récupérer de toute urgence un colis destiné à son patron, à une église des environs. Le cerveau n’est autre qu’une fidèle, à qui le pasteur et son épouse ont donné refuge pendant sa détresse. N’y ayant vu que du feu, l’aide familiale l’a, de ce fait, crue, et a confié le bébé à des voisins pour partir aussitôt. Sautant sur l’occasion, le cerveau du kidnapping a pris le bébé aux voisins, en leur indiquant qu’elle
devait l’amener à sa grand-mère.
Dans la journée, les ravisseuses ont confié le petit à l’orphelinat sis à Tanjombato. Le lendemain matin, elles ont appelé ses parents pour leur réclamer dix millions d’ariary, contre sa libération. La police criminelle a été, quant à elle, avertie, dès que le petit garçon a disparu. La rançon devait être versée vers 6h 30 à Anko­rondrano, mais la bande a faussé compagnie à la famille de la victime. La remise de l’argent a été ensuite reportée à 9h30. La police a du coup mis au point une livraison surveillée.
Venue au point de rendez- vous, au Marais Masay pour prendre le pactole, la grande sœur de la fidèle qui a tiré les ficelles, s’est fait arrêter.


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