D’après les données du ministère de l’éducation nationale, 23 000 écoles publiques n’ont pas encore accès à l’électricité dans la Grande Ile, une situation à laquelle il faut remédier. C’est ainsi que le ministère de l’éducation nationale, collaborant financièrement avec la société Panasonic, le fond de l’organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international ou DFID et le ministère des postes et des télécommunications ont mis en place un projet d’électrification solaire des écoles rurales.
800 écoles primaires publiques rurales de la Grande Ile seront dotées d’un système d’électrification solaire en 2016. Le projet a fait l’objet d’une conférence, hier matin, au Forum des énergies renouvelables se déroulant au Carlton, Anosy.
Projet assuré
Ainsi, six à sept écoles primaires publiques par district, devront être approvisionnées en électricité en électricité par des panneaux solaires. La maintenance sera assurée par des techniciens spécialisés, pour éviter une dégradation des panneaux.
D’après les explications de Serge Thierry Tsitoara, directeur des Technologies de l’Information et de la Communication au sein du ministère, les matériels sont déjà assurés pour ce projet.
« Le ministère de l’éducation nationale peut assurer l’installation matérielle à cent pour cent. Il n’y aura aucun problème. De plus, nous avons des techniciens », affirme-t-il.
D’après toujours les explications de Serge Thierry Tsitoara, les écoles ont été choisies selon des critères établis à l’avance. Ainsi, l’établissement doit être un bâtiment en dur et comporter six salles au minimum. De plus, il doit être accessible en voiture, et se trouver dans un endroit sécurisé pour éviter tout risque de perte ou de vol.
L’accèx des jeunes élèves aux nouvelles technologie de l’information et de la communication fait partie des objectifs finaux du projet. « Ce projet d’électrification a pour but d’améliorer la qualité de l’éducation dans les milieux ruraux, d’éradiquer la fracture numérique mais aussi de promouvoir le respect de l’environnement », conclut le directeur.
Tiasoa Samantha