La réforme entamée pour maîtriser le gap de 9 milliards d’ariary, sur la caisse de retraite, commence à payer. L’année prochaine, l’État, paiera 8 milliards d’ariary de moins.
Résultat encourageant. Ihanta Sahondra Razafintsalama, directeur général de la Gestion financière du personnel de l’État, a présenté, hier à Antaninarenina, les premières récoltes de la nouvelle mesure pour gérer la caisse de retraite. « En un mois, nous avons saisi trois mille trois cents cartes de pensionnées invalides. Actuellement ce chiffre atteint les quatre mille trois cent vingt. La plupart de propriétaires de ces cartes des pensionnés sont déjà décédés », a-t- elle expliqué. A l’entendre, ce premier pas du recensement des retraités grâce au renouvellement de carte de pensionné permet déjà à l’État d’épargner quelques huit milliards quatre cent millions d’ariary par an. « Actuellement nous avons pu distribuer soixante six mille nouvelles cartes si nous avons prévu d’en distribuer quatre vingt huit mille au mois de novembre. La distribution de nouvelles cartes dans la région de SAVA a été reportée à cause de la difficulté d’accès », a-t-elle ajouté.
Cette statistique pourrait encore augmenter. « Nous n’avons pas cru au départ, au nombre de cent dix mille retraités dans l’administration publique. C’est ainsi que nous avons mené cette réforme », annonce le directeur général de la Gestion financière du personnel de l’État.
Abus
Durant cette distribution de nouvelles cartes, d’autres abus ont été également décelés. « L’âge maximum pour bénéficier de l’héritage laissé par un retraité décédé est de vingt et un ans. Nous avons pourtant constaté que des enfants de retraités décédés âgés de plus de trente ans continuent encore d’en bénéficier. Ces cas sont aussi nombreux même si nous n’avons aucune statistique précise », souligne Ihanta Sahondra Razafintsalama. L’assainissement sur ces
autres abus d’utilisation de carte de pensionnés, sera ainsi entamé au début du mois de février.
Malgré l’enregistrement de ces abus, le directeur général de la Gestion financière du personnel de l’État n’avance aucune sanction. L’État, selon notre source, entame aujourd’hui un travail d’assainissement et ne prévoit encore aucune sanction, pour l’instant.