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Vie de parti – L’ADN en soutien aux communes

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Les visites des communes sont, pour Edgard Razafindravahy et le parti ADN, une occasion de s’enquérir des réalités locales de manière à pouvoir identifier les meilleures stratégies de développement et de soutien à apporter aux populations locales. Dans le Vakinankaratra, la semaine dernière, l’équipe de l’ADN a annoncé son soutien sans faille aux communes et à leurs élus.

adn 1Toujours au plus près de la base. Des communes presque oubliées ont reçu la visite de l’équipe dirigeante du parti Arche de la Nation (ADN) la semaine dernière. Ces localités ne sont pourtant pas aussi loin de la capitale. Mais faute d’infrastructures, elles restent souvent livrées à elles-mêmes. L’arrivée de l’équipe de l’ADN a été ainsi comme une boufée d’oxygène pour ces communes.
« Nous nous demandons si les autorités se rappellent de l’existence de notre commune, ou ne savent tout simplement pas que nous existons », a souligné François Rakotomandimby, notable  dans une commune rurale située à 17 km du district d’Antanifotsy, certes, mais à une heure d’Ambatomiady en 4×4. « Les communes situées loin de l’Etat central ne sont pas du tout considérées », s’est également insurgée Nivoaritiana Rasamimanana, maire de la commune de Mangarano, district d’Antsirabe II.
L’espoir était donc palpable chez tous ceux qui ont reçu l’équipe de l’ADN dirigée par son chef de file, Edgard Razafindravahy. La simplicité et l’humilité dont ces derniers ont fait preuve en bravant le mauvais état des routes et l’enclavement des localités oubliées ont séduit les autorités locales. « Nous sommes heureux de votre venue. Vous êtes l’homme dont ce pays a besoin », n’a pas hésité à déclarer François Rakotomandimby, heureux de la visite. « Les partis comme le vôtre sont ceux qu’il nous faut pour travailler avec nous », a aussi martelé Nivoaritiana Rasamimanana.                     adn3Partage d’expériences
Pour l’ADN, le mot d’ordre est clair : « le développement doit se faire par la base ». « Le développement exige que chacun prenne ses responsabilités. Unissons-nous et réfléchissons ensemble à la manière de résoudre les problèmes rencontrés par chaque personne », n’a d’ailleurs cessé de scander Nirina Ratolojanahary, chef de file de l’ADN dans le Vakinankaratra. « L’ADN est là pour vous aider à trouver ces solutions », a poursuivi Jaona Ratefiarivony, député élu à Tsaratanana. Et pour cela, rien de tel que la présence sur le terrain pour s’enquérir des réalités locales. « C’est pour discuter avec vous des réalités que vous vivez au quotidien que nous sommes ici », a-t-il encore souligné.
Chaque escale et chaque rencontre ont d’ailleurs été l’occasion pour Edgard Razafindravahy et le parti ADN de faire des échanges avec les habitants sur les problèmes locaux. Ceux-ci n’ont pas hésité à pointer du doigt le mauvais état des infrastructures, l’insécurité, les problèmes fonciers, la mauvaise exploitation des ressources naturelles.
Après chaque rencontre, Edgard Razafindravahy, leader du parti, s’est dit prêt à apporter son soutien aux maires élus dans ces communes, et à échanger avec eux « quelles que soient leurs couleurs politiques », a-t-il précisé. « Je viens chez vous pour partager avec vous mes expériences, et pour trouver avec vous les meilleurs moyens de développer votre communauté, et partant du pays », a-t-il ajouté.

Les habitants des communes du Vakinankaratra visitées par l’équipe de l’ADN ont été reconnaissants envers le chef de file du parti, Edgard Razafindravahy.

De l’audace et du courage
Pour le chef de file de l’ADN, l’autonomie des communes est une question cruciale. Même si 55 ans après l’indépendance, les communes malgaches continuent encore de dépendre du pouvoir central. Ce qui constitue une entrave au développement d’autant que selon l’ADN « on ne peut plus rien attendre du pouvoir central ».
Pour se développer, le pays a plus que jamais besoin de la volonté de chacun de ses ressortissants. Ces derniers, de leur côté, doivent être soutenus pour ne pas flancher. Des populations locales, l’ADN demande « de l’audace et du courage ». « Nous ne devons pas nous laisser abattre. Nous devons nous battre pour réussir », a déclaré Bonaventure Raderarivelo, de l’équipe dirigeante du parti à Manandona.
« L’ADN ne fait point de la démagogie et ne fait pas de promesses en l’air », a ajouté Nirina Ratolojanahary, insistant sur le travail demandé à la base. « Nous devons nous appuyer les uns sur les autres pour réussir », a d’ailleurs insisté le député Jaona Ratefiarivony. Un message reçu et entendu dans le Vakinankaratra. « Nous sommes prêts à emboîter le pas à l’ADN », a conclu Narcisse Randrianomenjanahary, chef du fokontany de Befaritra dans la commune de Manandona.

Rina Rasoava


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