KICKBOXING – MONDIAL PRO – Séverin Mamonjisoa défie Zurab Faroyan

Trois mois après son titre africain chez les moins de 54 kg, Séverin Mamonjisoa retrouve le chemin du ring. Mais cette fois, ce natif de Tuléar évoluera, pour la première fois, au niveau professionnel.
Le jeune tireur de vingt ans sera donc en action au championnat du monde de kickboxing professionnel, le 27 décembre face au redoutable russe Zurab Faroyan en low-kick des moins de 60 kg. Ce sera au cours d’un combat long de dix rounds de deux minutes et qui se déroulera à Sochi, en Russie.
Avec un modeste palmarès comprenant un titre africain, un autre de l’océan Indien et de six titres nationaux, cinq fois élu meilleur combattant national, Séverin Mamonjisoa, ne devra pas s’attendre à une partie de plaisir face à ce tireur habitué des grands rendez-vous internationaux, le plus titré de Russie. Un Zurab Faroyan qui bénéficiera également le soutien de son public.
« Ce sera la première fois que je livrerai un combat de dix rounds. J’essaierai de jouer mon rôle de challenger jusqu’au bout et j’espère avoir le courage nécessaire pour relever ce défi », a déclaré celui qui avait peaufiné sa préparation au sous gradin Mahamasina pendant quelques semaines, depuis le retour des cham­pionnats du monde.
Et d’ajouter : « J’ai beaucoup travaillé au niveau de la résistance et ma condition physique est au point. Il suffira d’avoir le moral au beau fixe.».
Ce sera donc une grande première qu’un combattant malgache participe à ce rendez-vous du monde Pro. « C’est la récompense des efforts de Sévérin et une reconnaissance pour le kickboxing malgache », a lancé le président de la Fédération malgache de kickboxing et disciplines associées, Briand Andrianirina.
Pendant ce sommet mondial, Séverin Mamonjisoa bénéficiera du coaching de Johane Beauséjour qui a déjà une riche expérience dans ce combat professionnel.
Conscient de la tâche herculéenne à laquelle il aura à faire face durant cette journée dominicale, Séverin Mamonjisoa, qui s’envolera demain, ne compte pas baisser les bras pour autant. Question, selon lui, de faire honneur au pays.