Kilonga milalao veut faire revivre les jeux typiques de la Grande île. Place aux jeux à la malgache à Ambohimanga Rova vendredi dernier.
Un événement des plus ludiques et des plus divertissants, reflétant essentiellement la joie de vivre et la solidarité à la malgache. « Kilonga Milalao » organisé par les musiciens Rajery et Monja Manintsindava à travers leur association « Arofototse », a ravi petits et grands à Ambohimanga durant toute la journée du 18 décembre. Cet évènement vise à favoriser l’éducation culturelle des enfants afin de les aider à mieux s’épanouir tout en éveillant leur créativité.
« Kilonga Milalao » a pris place à Ambatomasina Ambohimanga Rova où a été convié le public pour toute une journée de jeux et de divertissements traditionnels organisé pour les enfants.
À l’instar, des fameuses courses « kalesy » où les enfants montent sur une planche avec des roulements en guise de roue, et des courses « kodiarana » où l’on pousse un pneu avec deux manches à balai. Ces deux jeux étant très populaires et propres de la Grande île et illustrant à la perfection cette créativité à la malgache.
Germain Randrianarisoa dit Rajery ne cache pas son enthousiasme quant à la tenue de cet événement. « Il nous est difficile de cacher notre satisfaction. C’est un honneur et un grand plaisir pour nous que cette première édition de Kilonga Milalao se soit finalement tenue en ces lieux. On présente notre gratitude à tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à sa réussite », confie-t-il.
Gages d’avenir
Aidant à explorer les nombreux talents cachés et en particulier à aider les jeunes et à redécouvrir l’histoire de la Grande île autrement,
« Kilonga Milalao » s’affirme comme un événement incontournable à l’avenir. « Les enfants d’aujourd’hui seront les dirigeants de demain, il est donc important de leur offrir une éducation digne de ce nom », rajoute Rajery.
Les groupes Tambours Gasy, Monja Manintsindava et Mada Feo ont garni la programmation de la journée à travers des ensembles de percussions tout en dansant le fameux « Tsinjabe » des Antandroy du Sud et la polyphonie des hauts plateaux.