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Santé – Des instituts de paramédicaux privés pointés du doigt

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Escroquerie mise à nu   Damoela Randriantsimaniry, secrétaire général du ministère de la Santé publique, a dévoilé, hier, lors de la première journée du concours national pour le recrutement de cinq cents paramédicaux en tant qu’agents de l’État, la magouille menée par certains instituts de paramédicaux privés. « Durant la phase de dépouillement de dossiers, les responsables constitués par la Faculté de Médecine, le ministère de la Santé publique et le Bureau indépendant anti-corruption, ont découvert que certains diplômes ne sont pas reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Certains instituts privés effectuent des formations sans aucune habilitation et n’ont aucun titre d’équivalence au sein du ministère de la Fonction publique », accuse Damoela Randrian­tsimaniry.
À Antananarivo, selon toujours le secrétaire général du ministère de la Santé publique, une vingtaine d’étudiants ont été pénalisés à cause de cette situation. D’autres cas dépassent même l’entendement. « Ce chiffre pourrait encore augmenter, car la moitié de ces instituts n’aurait pas d’habilitation. Nous avons aussi constaté que les dates d’obtention du diplôme de baccalauréat et du diplôme de paramédicaux coïncidaient, alors que la règle exige que l’obtention d’un diplôme de paramédicaux doit être, au moins, trois ans après l’obtention du baccalauréat », poursuit Damoela Randriantsimaniry. À l’entendre, certains responsables acceptent que leurs étudiants poursuivent à la fois les cours dans leurs instituts et les cours particuliers, pour passer l’examen du baccalauréat.
Aucune sanction n’a été toutefois annoncée, face à cette situation. « La mise au norme de ces instituts est la responsabilité de tous. L’organisation de ce concours constitue déjà un premier pas », se félicite le secrétaire général du ministère de la Santé publique. L’urgence est pourtant de mise. Selon Lahatra Andriama­hatsangy, organisateur d’un salon des études supérieures, en septembre, une quinzaine d’établissements sont crées chaque année dont la moitié est d’institut de paramédicaux. « Depuis deux ans, la création des instituts formant des paramédicaux a connu une hausse importante », a lancé Lahatra Andriamaha­tsangy. Damoela Randrian­tsimaniry se veut rassurant malgré cette situation catastrophique.


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