La Gendarmerie nationale effectuera, désormais, le contrôle minutieux du nouveau permis biométrique. Les chauffeurs ont jusqu’à la fin de l’année prochaine pour s’en acquérir.
Un mois après le lancement du permis biométrique, les forces de l’ordre notamment la Gendarmerie nationale vont passer à l’offensive. « Un manque de communication a été constaté lors du lancement du permis biométrique. Cette situation a causé quelques incompréhensions entre les éléments de la Gendarmerie nationale sur le terrain et les automobilistes. Désormais nous allons effectuer la vérification minutieuse de ce permis d’autant plus que la Gendarmerie nationale bénéficie de dix mille appareils pour le vérifier », a déclaré
le général de division François Rodin Rakoto, commandant de la Gendarmerie nationale.
C’était, hier, à Ambohidahy, lors du renouvellement du permis classique en biométrique des quelques éléments de la Gendarmerie nationale et une séance d’information pour les limiers menée par le Centre d’immatriculation d’Antananarivo. En cas d’utilisation d’un faux permis biométrique, les forces de l’ordre vont immobiliser le véhicule et interpeller le propriétaire. Cette action était difficile à effectuer auparavant par manque de moyens et d’informations des éléments de la police de la route.
Charli Hyacinthe Rajaonarison, chef du centre d’immatriculation d’Antananarivo, a, toutefois, indiqué que le permis biométrique ne serait obligatoire qu’à la fin de l’année prochaine. « Toutes les personnes souhaitant conduire un véhicule devrait détenir un permis biométrique », a-t-il encouragé.
Avantages
Les avantages, présentés par Charli Hyacinthe Rajaonarison, du nouveau permis biométrique sont nombreux. Du paiement du droit de 38 000 ariary, à la caisse, jusqu’à la signature, il faudrait en moyenne cinq jours pour obtenir son nouveau permis, au lieu de trois semaines auparavant. « Avec sa dimension ressemblant à une carte de visite, le permis biométrique sera plus facile à protéger notamment contre la pluie. Le renouvellement de la carte nous permet aussi d’identifier le faux du vrai permis », a-t-il expliqué. En cas de perte du permis biométrique, le propriétaire n’est pas non plus contraint de se déplacer à Ambohidahy, grâce à cette numérisation des informations. « Les forces de l’ordre peuvent retirer le permis biométrique en cas de violation du code de la route et nous pouvons aussi le bloquer en cas de faute grave, et le propriétaire ne pourrait plus bénéficier d’un autre », prévient un technicien du centre d’immatriculation d’Antananarivo.