Les autorités mettent la pression sur les chefs fokontany. Dans la matinée de mardi, le procureur du tribunal de première instance à Toamasina leur a donné 48 heures, pour identifier les personnes susceptibles d’avoir trempé dans le rapt d’Annie et d’Arnaud, deux proches d’un opérateur en de filière bois précieux enlevés le
23 novembre dernier, à l’approche du pont de Tanambao verrerie. Censés connaître les habitants de leurs quartiers respectifs, ces chefs fokontany ont été, de ce fait, tenus de livrer les identités des ravisseurs présumés à la cellule chargée de l’enquête, et de signaler au passage les propriétés ou les habitations, où les ravisseurs sont susceptibles de séquestrer Arnaud, le dernier captif, après le viol et l’exécution de sa sœur.
Hier après-midi, a l’expiration de l’ultimatum, les enquêteurs ne semblent pas plus avancés.
Les chefs fokontany ont reçu cette consigne lors d’une réunion conduite par la cellule chargée des investigations qui s’est tenue au palais de la région Antsinanana, à Mangarano II. À la lumière des dernières informations, certains des dix-huit prévenus, ont été jetés en prison.
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Rapt à Toamasina – Le parquet fait pression sur les chefs fokontany
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