Deux hommes ont perdu la vie durant des bagarres survenues dans la nuit du 31 décembre. Les disputes de rue ont amené beaucoup de gens à l’hôpital, cette année.
Trois morts, une centaine de blessés et une quarantaine d’hospitalisés. Même si le, nombre de patients admis aux
urgences du centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) a diminué, les urgentistes n’ont pas chômé lors de la nuit de la Saint Sylvestre. Ils ont, notamment, pris en charge des hommes et des femmes victimes d’actes de banditisme, d’agressions et de bagarres de rues.
Les bagarres de rues ont même tué deux hommes, cette année, selon un médecin des urgences. D’autres ont été blessés, mais dans la plupart des cas, les protagonistes étaient ivres. «Ces disputes sont souvent dues à une consommation abusive d’alcool», confie-t-il. «Cela commence par des querelles verbales, et finissent par des coups, pouvant parfois être mortels», poursuit-il.
Accidents non mortels
Un autre décès a été enregistré à l’HJRA, mais les causes de la mort demeurent inconnues. Ce qui porte à trois le nombre de décès enregistrés par la morgue durant la nuit de la Saint Sylvestre.
Les accidents ne semblent pas avoir fait de mort cette année. Le nombre d’accidentés accueillis aux urgences, d’ailleurs, était moins important que l’année dernière. Sur les 127 patients pris en charge dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier au service des urgences, quarante-cinq ont été victimes d’accident de la
circulation. Vingt-deux d’entre eux ont dû être hospitalisés pour rester en observation. D’autres ont pu rentrer chez eux après les premiers soins.
Neuf autres patients, pour leur part, ont été
victimes d’accidents domestiques. Des victimes de coma éthylique ont également été enregistrées. Ce problème concerne aussi bien les hommes que les femmes. Mais «la majorité d’entre eux sont des hommes», confie notre urgentiste.
Henintsoa Rakotondraibe