La course aux minima olympiques est déjà lancée pour l’expatriée Eliane Saholinirina qui se trouve actuellement au pays pour mieux affûter ses armes. À la recherche de sa forme, la spécialiste en 3 000 m steeple aborde ainsi sa préparation par un entraînement en altitude en attendant l’ouverture de la piste en France au mois de mai.
« Il fait encore froid en France et aucune compétition n’est organisée. Je profite ainsi du climat de Madagascar pour m’entraîner. La préparation en altitude est d’ailleurs importante pour moi, en tant que coureuse de fond », a expliqué la sociétaire du Stade Sottevillais 76.
Durant l’année 2015, Éliane Saholinirina a démontré qu’elle pouvait être du voyage à Rio de Janeiro, sa deuxième participation après celle de Londres en 2012 en cas de réussite. Elle y était grâce à une wild card mais cette fois, elle souhaite avoir sa propre qualification.
« Décrocher le minima olympique est faisable pour ne pas dire impossible. Le coup est jouable si les conditions sont réunies. Il me faut surtout beaucoup de compétitions », estime-t-elle.
Pour y parvenir, la championne de l’océan Indien a, d’ailleurs, le soutien financier du Comité olympique malgache avec la bourse olympique.
Éliane Saholinirina, qui est actuellement à dix secondes du minimum (9’44) est prête à passer à la vitesse supérieure. Elle aura jusqu’au 11 juillet 2016 pour réaliser cette performance requise par l’IAAF.
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Athlétisme –Éliane Saholinirina s’entraîne au pays
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