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Télécommunication – Les installations radioélectriques à contrôler

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Les champs électromagnétiques suscitent de plus en plus d’interrogations auprès de la population. Un comité ad hoc est mis en place pour traiter les plaintes.

Les plaintes reçues par le ministère des Postes, de la télécommunication et des nouvelles technologies concernant les impacts des champs électromagnétiques sur la santé sont de plus en plus nombreuses. En effet, les champs électromagnétiques (CEM) suscitent de plus en plus de questions et inquiétudes liées aux risques auxquels l’Homme est exposé, et qui se focalisent en particulier sur les antennes relais des téléphones mobiles.
D’après Lydia Raonilalao, responsable environnementale au sein du ministère, les installations radioélectriques font partie intégrante de la vie de l’Homme. « Nous recevons des plaintes sur ces installations. Cependant, ces plaintes viennent de personnes qui, parfois, ignorent si les installations dont ils parlent représentent un réel danger pour leur santé ou pas, vu qu’il y plusieurs paramètres scientifiques à prendre en compte », explique-t-elle.
En effet, malgré les af­firmations que les installations radioélectriques sont néfastes pour la santé de l’Homme, aucun cas causé par les champs électromagnétiques à Madagascar, jusqu’ici, n’a été vérifié, d’après les dires du ministère. D’ailleurs, la conclusion essentielle des analyses effectuées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que « l’exposition aux champs électromagnétiques n’a apparemment pas de conséquence sanitaire connue, dans la mesure où elle reste inférieure aux limites qui figurent dans les recommandations internationales ». Recommandations émises par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI), reconnue par l’OMS.
Pourtant, en 2010, un problème a été soulevé. À Bemasoandro Itaosy, un émetteur et un pylône ont été installés non loin de foyers habités. Une plainte a été déposée par les habitants auprès du « fokontany », demandant la reprise de ces deux équipements par l’opérateur responsable.
D’après les données, une dizaine de personnes sont affectées par des traumatismes à vie.

Comité ad hoc
Face aux cas et aux plaintes qui restent sujets à la controverse, un comité ad hoc a été mis en place par le ministère des Postes, de la télécommunication et des nouvelles technologies.
Celui-ci, présidé par Johary Rajo­bson, secrétaire général au sein du ministère, aura pour mission de traiter les demandes ou plaintes émanant des usagers, opérateurs ou entités publiques relatives à l’exploitation des installations radioélectriques pouvant générer des CEM.
Le comité est ainsi habilité à « mener des enquêtes médicales suivant le protocole du ministère de la Santé publique, en évaluant les impacts sanitaires liés à la mise en place des installations sur la population », selon un communiqué. Il est aussi appelé à procéder aux vérifications des normes environnementales liées à la question.

Tiasoa Samantha


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