Au rapport. Selon la loi régissant la Commission électorale nationale indépendante (CENI) : « A l’issue de chaque opération électorale, en fin d’exercice annuel, et en fin de mandat, la CENI produit un rapport sur l’administration électorale et sur ses activités pendant la période considérée que son président adresse aux Institutions de l’État ».
Sauf changement, la CENI donne rendez-vous ce vendredi, pour la présentation du rapport concernant les élections sénatoriales. Selon maître Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale, lors d’un entretien téléphonique, hier, « nous allons en profiter pour faire des recommandations afin d’améliorer l’organisation et les conditions dans lesquelles se tiendront les élections futures ».
Le numéro un de l’instance électorale indépendante a, par ailleurs, refusé de donner plus de détail sur la teneur des recommandations à publier prochainement. « Il faut souligner que la CENI est au courant et a vu tout ce qui s’est passé autour des sénatoriales. C’est à partir de tout cela que découleront les recommandations », indique une autre source au sein de la Commission d’Alarobia.
Pour l’heure, les membres de la CENI seraient en plein débat concernant la version finale des recommandations. Trois points pourraient, toutefois, y être inscrits. Le premier concerne l’amélioration des textes électoraux, le second la tenue de scrutin en période de pluie et le troisième devrait toucher les sanctions judiciaires, notamment, concernant ceux qui auraient intenté à la sincérité et au secret du vote.
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La CENI prévoit des recommandations
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