La commune urbaine de Mahajanga a décidé que les marchands de Bazar be paient leurs taxes et abonnements par mobile. Cette mesure permettra tout détournement.
Paiement des taxes par M’Vola par les marchands du Bazar be. Le maire Mokhtar Salim Andriantomanga a effectué une descente, hier, au bazar de Mahajanga be avec les responsables de Telma pour expliquer les raisons de cette nouvelle disposition.
« Seulement 30% des taxes collectées ici sont versées dans les caisses de la commune. Or, je sais que parmi vous, des commerçants s’acquittent de leurs impôts, tandis que d’autres s’arrangent avec certains percepteurs afin de payer le minimum d’argent, lequel est empoché par ces personnes véreuses », a déploré le premier magistrat de la ville.
« Si vous aimez votre métier, vous devrez agir pour que votre environnement de travail soit le meilleur possible. Vous me demandez de réparer le toit du Bazar be alors que je n’ai aucun moyen financier pour le faire, si vous ne voulez pas payer les taxes et abonnements selon les règles. Jusqu’à quand allez-vous laisser ainsi l’état de ce marché », a-t-il ajouté.
Réticences
Le maire a promis que la transparence sera de mise dans la gestion du budget de la commune urbaine de Mahajanga. Les marchands ont encore essayé de tergiverser pour ne pas accepter la procédure de paiement par mobile. Mais le maire a été catégorique. D’ailleurs, le frais de transfert de taxes est à zéro ariary et une puce a été distribuée gratuitement par Telma à chacun des 88 locataires du marché.
« Le Trésor public a déjà accepté cette nouvelle démarche, la sécurité de vos paiements est garantie. Aucun percepteur ne pourra plus encaisser vos impôts et loyers car ils seront directement versés au Trésor. Vous ne pouvez pas non plus refuser de vous en acquitter et vous n’avez plus le choix. C’est pour l’intérêt de tous que nous avons choisi ce système de perception », a martelé Mokhtar Salim Andriantomanga, face aux réticences des marchands du Bazar be.
Les commerçants se sont finalement pliés au nouveau système de perception par mobile imposée par la commune urbaine de Mahajanga, si au début de la discussion, ils avaient fait bloc contre cette mesure.
Le maire a promis de réparer le toit, et les deux parties ont convenu une collaboration à l’issue d’un bras-de-fer assez musclé au début de la rencontre. Mais tout est bien qui finit bien.