Les sociétés de téléphonie mobile sont satisfaites. Mais les banques primaires ne se sentent nullement menacées.
Évolution constante du paiement par mobile. Le « mobile-banking » est en pleine croissance en termes de clientèle. Les règlements de fournisseurs, l’envoi et le transfert d’argent, le paiement des salaires du personnel, les règlements à la caisse et ceux des factures sont les plus effectués via le mobile-banking. Les chiffres n’ont cessé d’augmenter, d’après les affirmations des opérateurs, notamment en 2015. « Nous n’avons pas encore les chiffres. Cependant, le paiement par mobile est en évolution constante en 2015. Nous pouvons assurer une croissance à deux chiffres », explique Renaud Raharijaona, responsable au sein de la société de téléphonie mobile Orange Madagascar.
Une responsable commerciale au sein d’un TelmaShop affirme que le nombre de clients ouvrant des comptes mobiles est en moyenne de cinquante par jour, s’il était de quarante, auparavant. Elle souligne que les clients ayant recours au mobile-banking sont essentiellement ceux dont les transactions financières exigent des déplacements lointains.
Hausse constante
« Les clients peuvent être des petits contribuables ou des grands opérateurs situés dans des provinces, et dont les employés sont sis dans la capitale ou dans d’autres provinces, ou vice-versa », explique la responsable.
Malgré cette hausse des adhérents au mobile-banking, les banques primaires et autres institutions de microfinance ne sont pas inquiètes. « Nous avons enregistré une grande croissance des adhérents, passant de quatre-vingt agences à quatre-vingt-huit en 2015. Ce qui illustre une évolution effective du chiffre d’affaires et du nombre de clients », explique une responsable au sein de la Bank of Africa (BOA).
Les banques restent les principaux établissements pour les transactions immobilières, vu qu’elles accordent des prêts, des taux d’intérêts et des offres financières divers.
Tiasoa Samantha