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Secteur privé – L’accès au financement reste difficile

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Malgré la difficulté rencontrée au niveau de financement, le secteur privé contribue 15% du PIB à Madagascar. 

Un faible taux. 15% de micro, petites et moyennes entreprises ou PME et petites moyennes industries ou PMI,  soit 100 000 entreprises, ont accès à ligne de financement à Madagascar. Mami­niaina Rasolondraibe, président directeur général de Funreco, lors de la conférence autour de la monnaie tenue hier, à l’Institut Français de Madagascar ou IFM, affirme que La ligne de financement total mise à disposition des entreprises, varie de 1 650 à 1 800 milliards d’ariary. La part de l’industrie dans le PIB à Madagascar est de 15%. C’est le moteur de la croissance économique. Les entreprises privées sont formées par des micro entreprises PME et PMI, qui constituent le secteur privé. Ces PME et PMI soutiennent l’économie de Madagascar. Le PDG de Funreco précise que « Le secteur privé subit l’inefficience liée à l’environnement macroéconomique à Madagascar.»
Selon les statistiques du tribunal du commerce, 500 000 à 600 000 entreprises sont déclarées et parmi elles beaucoup sont informelles. D’après la statistique de la Banque mondiale, 8.6% des Malgaches ont des comptes bancaires. Le ratio de crédit est de 2% du PIB. Pour les États-Unis le ratio de crédit représente 98% du PIB. « La culture de crédit et d’endettement est très basse à Madagascar. L’épargne malgache a essentiellement accès vers la terre, la rizière, les pierres précieuses, la terre et les immobiliers. Ce sont des activités improductives dans l’économie », constate Maminiaina Rasolon­draibe. En effet, le taux d’intérêt annuel pratiqué à Madagascar en termes d’épargne est évalué autour de 15% à 24%. Le nombre de Malgaches qui ont des comptes épargnes est de 3%, ce qui est très faible par rapport à l’Europe estimé à 78%.

Problématique
Selon la ligne de financement disponible, chaque entreprise dispose de 18 millions d’ariary par an, en termes de financement. Cette ligne de financement est établie par vingt quatre établissements financiers. « Le manque de financement constitue une entrave au développement à Madagascar, d’après les 78% des entreprises malgaches », insiste le PDG de Funreco. En fait, les entreprises malgaches sont incapables de présenter un projet acceptable auprès des banques. Les financements externes sont rares pour ces entreprises malgaches. Elles font appel  à des sources de financement internes comme les mem­bres de famille ou parfois autofinancement. Le PDG explique. « Les banques restent la source de financement externe formelles à Madagascar. L’absence de source de financement alternative pénalise le secteur privé. »
Un économiste précise. « L’un des obstacles de financement à Madagascar est le taux d’intérêt  élevé. Ce taux est de 15% et le taux directeur de la banque centrale est de 9.5%. En plus, la valeur de l’Ariary, qui ne cesse de dégringoler, décourage l’investissement.» Toutefois, pour contourner ces barrières au financement, le PDG de Funreco avance des solutions dans ce sens « Il faut créer une infrastructure financière autre que les banques en renforçant la règlementation de l’intermediation bancaire et l’intermediation de marché. »

TendryRakotondranaivo


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