Joindre l’utile à l’agréable. Une journée récréative combinée à une activité de reboisement ont permis aux élèves, enseignants et les membres de l’association des parents des élèves du lycée privé Peter Pan de se regrouper dans le fokontany d’Ambolamena, commune rurale de Bongatsara, en faveur de l’éducation écologique.
Depuis 2000, l’établissement a initié aux élèves cette activité citoyenne contribuant à la préservation de l’environnement et la direction et poursuit cette campagne dans le but de démontrer aux futurs adultes les enjeux de ce devoir envers la nature. « Il y eut des débats sur le changement climatique, les enjeux de la COP21 et 2017 se présente comme une une opportunité aux élèves de reprendre les obligations et le devoir de reboisement pour marquer leur participation au développement durable. Il est temps alors de renouer avec l’activité civique et citoyenne pour pallier aux perturbations climatiques auxquelles Madagascar s’expose », détaille Harvel Bienvenue Randrenjatovo, chef d’établissement.
Enfants, jeunes et adultes ont pris soin de planter 1 200 pieds d’eucalyptus, de mantaly, de jacaranda et de maesopsis. Les élèves ont reçu une formation au préalable sur les techniques de reboisement et de suivi pour que chaque arbre soit viable.
Pour les élèves du second cycle, le reboisement s’inscrit dans le projet de parcours citoyen. « En classe de seconde, les lycéens effectuent des recherches sur le changement climatique, font un devoir sur l’activité de reboisement, présentent un exposé à l’issue duquel chacun d’entre eux sera évalué », souligne Violette Randrenjatovo, directrice adjointe et conseillère pédagogique.
L’établissement a déjà entrepris plusieurs campagnes dans les sites d’Imerintsiatosika, de l’Astro Andoharanofotsy, d’Ambatofotsy et de Soavina. À partir de cette année, la direction mettra l’accent sur le suivi et la surveillance en responsabilisant chaque classe de veiller sur la croissance des arbres. « L’organisation d’une campagne s’élève jusqu’à 7 millions ariary, voilà pourquoi, nous incitons les élèves à prendre au sérieux ce projet pédagogique », indique Noro Rajaonera, présidente de l’association des parents d’élèves.
Farah Raharijaona