Le prix des ppn flambe sur le marché. Cette hausse va augmenter la dépense familiale occasionnée par la rentrée scolaire.
Il y a près de deux semaines, le prix du riz a connu une hausse sur le marché local. Les autres produits de première nécessité sont aussi affectés par une hausse de prix. Les ménages commencent à s’inquiéter du prix qui ne cesse de prendre l’ascenseur. Une hausse généralisée de prix a été observée concernant tous les produits de première nécessité. Le prix du sucre a grimpé, le sac de 50 kilogramme de sucre importé d’Égypte est de
125 000 ariary contre 120 000 ariary la semaine dernière soit une hausse de 100 ariary pour le kilogramme.
Le sac de 50 kilos de farine est passé à 97 000 ariary alors que le prix etait encore de 95 000 ariary en mi-août. Sahondra, une responsable dans un grossiste confirme cette hausse, «La mois d’août a été marqué une hausse de prix surtout les produits de première nécessité. Cette hausse est un peu en avance. Chaque année, c’est à la fin du mois de septembre que le prix du riz et du sucre s’orientent vers la hausse», ajoute-t-elle.
De plus, le prix des produits importés comme l’huile s’avère affecté par la hausse. Bernard, un revendeur affirme sa surprise, «J’étais très surpris aujourd’hui quand j’ai vu le prix d’huile 5 000 ariary le litre alors qu’il y a deux semaines, le prix est encore à 4 800 ariary, soit une hausse de 200 ariary».
Le prix des Ppn commence à inquiéter tous les ménages. Cette hausse va affecter le budget familiale. Noro Harivony, une mère de famille se plaint. « J’ai trois enfants, le mois de septembre est toujours une période difficile pour la famille pour la préparation de la rentrée scolaire. Les prix des fournitures scolaires sont déjà en hausse alors nous sommes obligés de réduire le budget alimentaire. Or le prix des Ppn a augmenté. Nous dépensions 3 000 ariary par jour pour la nourriture auparavant, nous sommes obligés aujourd’ hui d’augmenter le budget ou de réduire la provision.»
Pourtant, les ménages s’inquiètent de cette hausse surtout que les périodes de soudure et de pluie vont encore frapper les produits de première nécessité et les légumes. Noro Harivony confirme son souci, «Le prix des légumes reste stable pour l’instant mais les prix vont encore grimper.»