Après le conseil de discipline, l’affaire concernant les étudiants d’Ankatso n’est pas encore close. La gendarmerie enquête.
L’affaire sur les fauteurs de trouble dans le campus universitaire d’Ankatso n’est pas terminée malgré des sanctions infligées contre eux, après une convocation au conseil de discipline (Codis). L’un d’eux a été convoqué par la gendarmerie d’Ankadilalana, vendredi. D’après le chef de la sécurité au sein de la cité universitaire d’Ankatso, l’objet de la convocation concerne le jet de pierres sur sa maison, la nuit du mercredi, avant le conseil de discipline. « Le chef de sécurité a déposé une plainte de réserve contre cet étudiant car sa femme est sujette à une maladie cardiaque. Le jet de pierres l’a affectée. Les étudiants pensent également que c’est ce gardien qui a livré leurs photos au responsable de l’université, ce qui a amené à la décision de convocation en conseil de discipline. Alors ils s’en sont pris au gardien de la cité universitaire », explique Samson Willy Andriamiharizafisoa, directeur du centre régional d’œuvre universitaire d’Antananarivo (Croua). Malgré cette affirmation, ce dernier a mentionné que cette accusation n’a aucun lien avec le conseil de discipline et les sanctions. Les étudiants, par le biais de leur représentant, ont contesté cette accusation en soutenant fort que l’étudiant présumé coupable dans cette histoire, ne fait pas partie de ceux qui ont lancé des pierres.
Poursuite d’enquête
La gendarmerie d’Ankadilalana compte poursuivre cette affaire. Il y aura l’occasion de convoquer tous les amis de cet étudiant acculé, mais à une date précise, car cela reste dans le secret de leur enquête. « Nous étions encore occupés dans les affaires nationales, samedi dernier. Nous comptons continuer notre enquête car nous avons entre nos mains l’accusation », affirme le responsable auprès de la gendarmerie d’Ankadilalana. Aux dernières nouvelles sur le Colonel Ravoavy Zafisambatra, chef de l’Emmo, cette affaire sera transférée à la Brigade de la gendarmerie d’Antanarivo à Betongolo.
Mamisoa Antonia