Le CHU-JRB est souvent débordé. Un projet de réhabilitation de l’hôpital est en cours.
Un grand hôpital dans l’impasse. Le centre hospitalier universitaire Joseph Raseta à Befelatanana ou CHU-JRB rencontre des soucis quant à l’accueil des malades.
« Les quatre cent cinquante lits de l’établissement n’arrivent plus à satisfaire les besoins. De ce fait, le service d’urgence est souvent débordé », a confirmé le professeur Mamy Randria, directeur de l’établissement, hier, dans l’enceinte de l’hôpital.
Cette difficulté est récente. « Depuis l’application de la méthode 5 “S”, l’hôpital a connu beaucoup de progrès. On vient s’y faire soigner de plus en plus. Ce problème de capacité d’accueil s’est surtout développé, cette année », a rajouté le professeur Luc Rakotovao, responsable de la méthode 5 « S », au sein de l’établissement.
Jusqu’à présent, aucun malade n’a encore été refusé au niveau de cet hôpital.
« On fait de notre mieux, pour donner les soins nécessaires à ceux qui en ont besoin. On fait sortir les patients rétablis, par exemple, afin que les nouveaux entrants puissent être traités, à leur tour », précise-t-on.
Nouveaux travaux
Si au CHU-JRB, on a du mal à trouver de la place, aux CHU Anosiala et Andohatapenaka, les lits sont encore presque toujours vides, bien qu’ils soient déjà fonctionnels depuis des mois. Ces nouveaux hôpitaux n’attirent pas trop les patients. En effet, à part leur éloignement par rapport au centre ville, les services offerts y sont encore peu connus. « On ne sait pas si, là-bas, on peut guérir la maladie cardiovasculaire. Ici au moins, on est sûr qu’on est entre de bonnes mains », nous confie Holitiana Raharomalala, une jeune femme qui a accompagné son mari au CHU-JRB, hier.
La réhabilitation et l’extension du CHU-JRB se feront, d’ici quelques mois, avec l’appui du ministère de la Santé publique, selon, encore, le professeur Mamy Randria.
Miangaly Ralitera