Liée notamment aux modes de vie, l’hypertension artérielle peut causer un AVC. Des pratiques médicales « uniques » sont nécessaires pour sauver des vies.
Des méthodes à mettre en harmonie. « La société malgache de cardiologie et celle de neurologie sont en train d’élaborer un consensus pour prendre en charge les victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), Il suivra des lignes bien définies notamment l’obstruction d’un vaisseau sanguin ou l’infarctus cérébral », a indiqué le professeur Nirina Rabearivony, président de la société malgache de cardiologie, hier, à Anosy.
Cette annonce aurait dévoilé les différences de compétences dans les centres hospitaliers, concernant les prises en charge de l’AVC. Aussi, certains estiment-ils que lorsqu’un patient victime d’un AVC est admis dans quelques centres hospitaliers universitaires de la capitale, sa chance de s’en sortir pourrait être minime. Tandis que d’autres médecins dans d’autres centres hospitaliers auraient la réputation de mieux maîtriser le traitement de l’AVC. « Ce consensus est nécessaire afin de standardiser la prise en charge de l’AVC. Cette maladie n’est pas seulement une affaire des cardiologues mais aussi des neurologues », poursuit le professeur Nirina Rabearivony. Cependant, il ne souhaite dévoiler aucun détail sur ce consensus. « La négociation est en cours », répond-il.
Prise en charge
L’urgence est pourtant de mise pour prendre en charge les patients. Les maladies liées à l’hypertension artérielle et le cœur entrainant parfois l’AVC sont les premières causes d’hospitalisation au centre hospitalier universitaire Joseph Reseta de Befelatanana. Ces maladies n’affectent pas uniquement les personnes âgées. « L’hypertension artérielle peut toucher à 20 ans, mais la moyenne d’âge est pour l’instant de 40 ans », enchaîne le président de la société malgache de cardiologie. Malgré le manque de spécialiste, seulement au nombre de quatorze dans la Grande île, le professeur Nirina Rabearivony a avancé que tous les médecins peuvent prendre en charge les patients. Néanmoins, il a reconnu que certains médecins manquent d’expérience dans ce domaine.
Les maladies cardiaques au scalpel
La clôture du congrès national des membres de la société malgache de cardiologie sera marquée, aujourd’hui à 14 heures, par un débat public sur les maladies cardiaques dans le local de l’Institution Sainte Famille Mahamasina. « C’est un débat en malgache où le public pourra poser toutes les questions sur l’hypertension artérielle ou l’insuffisance cardiaque. Des spécialistes vont y répondre », a promis le professeur Nirina Rabearivony, président de la société malgache de cardiologie.