Avantages. Les professeurs mutés dans les différents districts des provinces, en vue du renforcement du système de la santé, recevront divers avantages. « Les affectés ne devraient pas avoir de problèmes, puisque cela est une décision du ministère. De plus, ils pourront pleinement jouir du matériel qui leur sera attribué, dont des moyens de transport, après cinq ans d’affectation », explique le docteur Hery Harimanitra Andriamanjato, responsable de la communication au sein du ministère de la Santé publique.
Les affectés se verront attribuer un logement, des kits composés de meubles, des ustensiles de cuisine et d’éclairage, des motos ainsi que des téléphones portables avec stabilisateurs de tension.
Délocalisation
L’affectation de professeurs dans les centres hospitaliers de district niveau II (CHD2) entre dans le cadre de la délocalisation du personnel médical, trop concentré dans la capitale. « Plusieurs centres hospitaliers existent dans des zones reculées du pays, disposant du matériel et des départements nécessaires, mais n’ont ni professeurs ni chirurgiens », ajoute le responsable.
Ces professionnels seront détachés dans les districts afin d’administrer le personnel médical. « Ils seront chargés de l’administration et du fonctionnement des centres hospitaliers, ainsi que de renforcer le système médical au niveau de ces districts », a affirmé le ministre de la Santé publique, le Professeur Mamy Lalatiana Andriamanarivo, mardi lors d’une conférence de presse à Ambohidahy.
La délocalisation du personnel médical entre dans le programme de renforcement du système de santé du ministère. Il y a deux semaines, l’Union européenne (UE) à travers l’Unicef, avec une somme de 320 000 dollars, l’Agence française de développement (AFD), avec une enveloppe de 1 900 000 euros et la Banque mondiale, avec un montant de 2 456 108 dollars, ont offert un financement conséquent pour redynamiser ce système.
Tiasoa Samantha