Madagascar doit retenir son souffle devant la propagation du virus « Zika », dans le monde. Le 1er février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a classé comme « une urgence de santé publique de portée mondiale ». Pas plus tard qu’hier, le Dr Charlotte Ndiaye, représentante de l’OMS, avoue que cette épidémie causée par la piqûre de moustique connait une expansion. « En plus de l’Amérique Latine, on a trouvé des cas en Europe, également. Nous prions fortement qu’il n’arrive pas en Afrique et à Madagascar », avoue-t-elle en marge de la remise d’équipements et d’intrants pour la lutte contre la Peste et l’Ebola au centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), hier.
Les moustiques, comme l’Aedes, sont les principaux vecteurs de ce virus. Dans le site de l’OMS, il est indiqué que les symptômes de la maladie sont « la fièvre, l’éruption cutanée, les douleurs musculaires et articulaires, un état de malaise et des céphalées. Des symptômes qui restent, en général, bénins et disparaissent en deux à sept jours ».
La recrudescence des infections dues au virus Zika et l’augmentation du nombre de nouveau-nés atteints de la microcéphalie se sont manifestées parallèlement au Brésil, récemment. Ce qui emmènerait certains organismes à mettre en évidence le lien entre ce virus et cette malformation des nourrissons. Il a été signalé pourtant que d’autres investigations doivent être établies pour confirmer cette cause à effet.
Il n’y a pas encore de remède contre cette maladie, actuellement. Pour le cas de Madagascar, l’OMS a appuyé le ministère de la santé publique par des dotations de matériels de prévention contre cette épidémie.